Anosmie et conséquences…
Holala, celui-là je peux pas me le sentir…
C’est épidermique, je peux pas le piffer !
Quand ça commence à partir comme ça, ça sent pas bon…
Vous l’avez repéré le champ lexical olfactif de mon accroche ? ????
J’avoue, c’était pas fin !
Mais ça nous parle bien de l’importance de notre odorat sur nos ressentis !
En fait, aujourd’hui, je voulais vous parler un peu de l’anosmie (perte de l’odorat) et de l’hyposmie (baisse de l’odorat)…
Véritablement ignorée en France, l’anosmie commence à être un peu plus étudiée grâce à la crise du Covid.
Mais : les tests de dépistage de l’anosmie ne sont même pas répertoriés par la sécu, et la prise en charge est inexistante…
Alors que la perte d’odorat est un véritable handicap.
imaginez :
– comment savez vous ce que vous sentez ?
– que se passe t’il s’il y a une fuite de gaz ?
– et ce jambon ouvert dans le frigo, il est encore bon ?
– je ne peux plus sentir l’odeur de ceux que j’aime
– ma nourriture n’a plus de saveur
– je me serais pas un peu trop parfumée aujourd’hui ?
– les paysages n’ont plus de senteurs (l’odeur de la neige, des feuilles mortes en automne, de l’herbe coupée au printemps, etc…)
Tant qu’on n’a pas perdu son odorat, on imagine pas une seconde l’impact de cette privation sur nous…
Certaines anosmies peuvent s’améliorer, et il y a plus à y gagner que l’on ne s’imagine…
Vous êtes vous déjà demandé où vous en étiez avec votre odorat ?
On en parle en privé ?