Le jour où j’ai perdu l’odorat…

Il y a 3 ans, j’ai perdu l’odorat.
La panique totale !
Je suis olfactothérapeute, donc l’odorat est essentiel dans ma vie. Ca a toujours été le cas.
J’ai été appelée par cette technique parce qu’elle raisonnait comme une évidence : « comment je n’y ai pas pensé plus tôt ?! ».

Le jour où la Covid m’a enlevé les odeurs, c’était comme si le monde s’effondrait sous mes pieds.

Passé la panique, ça a été terrible : la vie n’avait plus aucune saveur.
Tout était plat, mes émotions étaient assourdies, manger était devenu sans intérêt, je n’avais plus faim. Un monde émotionnel en noir et blanc, sans relief, sans surprise, terne.
La perte d’odorat a émoussé mon élan vital et saboté ma joie de vivre.

Quel pouvoir il y a dans ce sens qu’on laisse autant de coté !

J’ai immédiatement tout mis en œuvre pour limiter l’inflammation de mon nerf olfactif et stimuler mon odorat quotidiennement par un protocole de rééducation, et par chance, cela a fonctionné très vite. J’ai retrouvé un odorat satisfaisant assez rapidement, et avec lui, un nouveau souffle de vie.

Cet épisode m’a enseigné 3 choses essentielles :

J’ai vécu de l’intérieur comment l’anosmie devient facteur de dépression, et pour certains publics fragiles de dénutrition.

Cela a confirmé à quel point utiliser les odeurs est puissant, simple et rapide pour induire et faire évoluer des émotions ! L’anosmie m’a obligé à explorer d’autres méthodes, mais rien ne remplace la subtilité et la force des parfums.

Que les informations inconscientes que l’on reçoit en permanence par les odeurs donnent une 3e dimension très sous estimées à ce que l’on vit en permanence. C’est peut-être une part de l’intuition ? Qui sait…

Finalement, olfactothérapie et yoga du rire, odorat et joie de vivre… c’est cohérent non ?

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